Mercredi 23 janvier, au matin, la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza a été ouverte à coup d’explosifs. Une marrée humaine palestinienne s’est ruée dans les villes égyptiennes pour se ravitailler suite à la crise humanitaire déclenchée par le blocus israélien.
Mercredi dans la matinée, des hommes en armes ont posé des explosifs le long de la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza, créant une vingtaine d’ouvertures sur un kilomètre de la barrière métallique de séparation. Une marrée humaine venant des territoires palestiniens s’est alors ruée sur les villes égyptiennes alentours afin de faire des provisions en nourritures, habits et diverses marchandises qui ont atteints un prix exorbitant dans la bande de Gaza, suite au blocus israélien.
Les Nations Unies évaluaient mercredi à 350 000 personnes, la masse humaine qui se déplace d’un territoire à l’autre. Le gouvernement israélien pour sa part, parle de moins de 100 000 palestiniens. Les gardes frontières égyptiens n’ont pas tenté, après l’émeute de mardi, de s’interposer face aux habitants palestiniens. Le président Mubarak a ordonné à ses troupes de ne pas empêcher les palestiniens d’entrer et de se ravitailler sur le territoire égyptien, tout en prenant ses dispositions mercredi pour éviter aux palestiniens de s’enfoncer plus dans le territoire égyptien et notamment de rejoindre le Caire : le pont d’As-salam, traversant le canal de Suez, a été fermé.
L’ambassadeur d’Egypte à Ramallah s’est refusé à tous commentaires sur la crise de Rafah en elle-même, cependant, dans une interview exclusive, il a assuré « que les 750 soldats égyptiens placés à la frontières ne sont pas assez nombreux. Ils se relaient toutes les huit heures, par trois changements de 250 soldats. L’Egypte demande a Israël d’ajuster ce nombre aux besoins sécuritaires de la frontière, » mais Israël refuse en permanence. « Que pouvons nous faire ?, demande M. Akl. Nous considérons le Hamas comme partie intégrante de la Palestine et nous sommes attachés aux négociations avec eux. » affirme-t-il.
Rafah : point de discorde
C’est la seconde fois que le point de passage de Rafah est ouvert aux palestiniens de Gaza, sans l’agrément d’Israël. La première concernait les 2 500 pèlerins palestiniens qui ont refusé de passer par Israël pour se rendre en Egypte puis en Arabie Saoudite pour le pèlerinage à la Mecque. Cette ouverture momentanée avait déjà crée un tollé dans les relations israélo-égyptiennes. Tzipi Livni, ministre des affaires étrangères israélienne, assurait alors que la gestion de la frontière entre Gaza et l’Egypte était une catastrophe, accusant le Hamas de se ravitailler, par ce biais, en armes et liquidités servant à la lutte contre Israël.
Ce jeudi, nombre d’officiels israéliens se sont empressés de déclarer qu’à partir de mercredi, l’Egypte devait prendre la responsabilité de la bande de Gaza, pour lui fournir aide humanitaire, électricité et nourriture. « Nous devons comprendre que lorsque que Gaza est ouvert sur un autre bord, nous perdons sa responsabilité. Nous voulons donc nous en défaire, » A ainsi déclaré Matan Vilnai, député ministre de la défense. Certaines sources affirment que le Hamas avait prévu ce coup depuis plusieurs mois, tout en avisant les autorités égyptiennes à l’avance. Le parti islamique attendait simplement le bon moment pour ouvrir la frontière et ainsi casser le blocus israélien sur les habitants palestiniens. Le Hamas gagne en légitimité, notamment après l’appel de Khaled Meshaal, leader du groupe islamique en exil à Damas, et d’Ismaël Haniyeh, pour offrir le contrôle de Rafah à l’Autorité Palestinienne de Ramallah et à l’Egypte. « Nous au Hamas et nos frères du gouvernement palestinien dirigé par Ismaël Haniyeh déclarons que nous sommes près à négocier avec nos frères à Ramallah et en Egypte, sur comment administrer le point de passage », a ainsi déclaré M. Meshaal. Des négociations se sont ouvertes d’urgence entre le Hamas et l’Egypte, le gouvernement palestinien de Ramallah se refusant à tout dialogue avec le groupe islamique au pouvoir à Gaza. Le ministre des affaires étrangères égyptien a déclaré jeudi que la frontière avec Gaza resterait ouverte tant qu’il y aura une crise humanitaire dans la bande côtière.
Mercredi dans la matinée, des hommes en armes ont posé des explosifs le long de la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza, créant une vingtaine d’ouvertures sur un kilomètre de la barrière métallique de séparation. Une marrée humaine venant des territoires palestiniens s’est alors ruée sur les villes égyptiennes alentours afin de faire des provisions en nourritures, habits et diverses marchandises qui ont atteints un prix exorbitant dans la bande de Gaza, suite au blocus israélien.
Les Nations Unies évaluaient mercredi à 350 000 personnes, la masse humaine qui se déplace d’un territoire à l’autre. Le gouvernement israélien pour sa part, parle de moins de 100 000 palestiniens. Les gardes frontières égyptiens n’ont pas tenté, après l’émeute de mardi, de s’interposer face aux habitants palestiniens. Le président Mubarak a ordonné à ses troupes de ne pas empêcher les palestiniens d’entrer et de se ravitailler sur le territoire égyptien, tout en prenant ses dispositions mercredi pour éviter aux palestiniens de s’enfoncer plus dans le territoire égyptien et notamment de rejoindre le Caire : le pont d’As-salam, traversant le canal de Suez, a été fermé.
L’ambassadeur d’Egypte à Ramallah s’est refusé à tous commentaires sur la crise de Rafah en elle-même, cependant, dans une interview exclusive, il a assuré « que les 750 soldats égyptiens placés à la frontières ne sont pas assez nombreux. Ils se relaient toutes les huit heures, par trois changements de 250 soldats. L’Egypte demande a Israël d’ajuster ce nombre aux besoins sécuritaires de la frontière, » mais Israël refuse en permanence. « Que pouvons nous faire ?, demande M. Akl. Nous considérons le Hamas comme partie intégrante de la Palestine et nous sommes attachés aux négociations avec eux. » affirme-t-il.
Rafah : point de discorde
C’est la seconde fois que le point de passage de Rafah est ouvert aux palestiniens de Gaza, sans l’agrément d’Israël. La première concernait les 2 500 pèlerins palestiniens qui ont refusé de passer par Israël pour se rendre en Egypte puis en Arabie Saoudite pour le pèlerinage à la Mecque. Cette ouverture momentanée avait déjà crée un tollé dans les relations israélo-égyptiennes. Tzipi Livni, ministre des affaires étrangères israélienne, assurait alors que la gestion de la frontière entre Gaza et l’Egypte était une catastrophe, accusant le Hamas de se ravitailler, par ce biais, en armes et liquidités servant à la lutte contre Israël.
Ce jeudi, nombre d’officiels israéliens se sont empressés de déclarer qu’à partir de mercredi, l’Egypte devait prendre la responsabilité de la bande de Gaza, pour lui fournir aide humanitaire, électricité et nourriture. « Nous devons comprendre que lorsque que Gaza est ouvert sur un autre bord, nous perdons sa responsabilité. Nous voulons donc nous en défaire, » A ainsi déclaré Matan Vilnai, député ministre de la défense. Certaines sources affirment que le Hamas avait prévu ce coup depuis plusieurs mois, tout en avisant les autorités égyptiennes à l’avance. Le parti islamique attendait simplement le bon moment pour ouvrir la frontière et ainsi casser le blocus israélien sur les habitants palestiniens. Le Hamas gagne en légitimité, notamment après l’appel de Khaled Meshaal, leader du groupe islamique en exil à Damas, et d’Ismaël Haniyeh, pour offrir le contrôle de Rafah à l’Autorité Palestinienne de Ramallah et à l’Egypte. « Nous au Hamas et nos frères du gouvernement palestinien dirigé par Ismaël Haniyeh déclarons que nous sommes près à négocier avec nos frères à Ramallah et en Egypte, sur comment administrer le point de passage », a ainsi déclaré M. Meshaal. Des négociations se sont ouvertes d’urgence entre le Hamas et l’Egypte, le gouvernement palestinien de Ramallah se refusant à tout dialogue avec le groupe islamique au pouvoir à Gaza. Le ministre des affaires étrangères égyptien a déclaré jeudi que la frontière avec Gaza resterait ouverte tant qu’il y aura une crise humanitaire dans la bande côtière.
Nadia S.
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